jeudi 28 août 2008

Témoignages Originaux


Meurtre !


Plusieurs observateurs scientifiques osent l'affirmer à présent : notre santé et notre longévité dépendent énormément de ce que nous mangeons et de ce que nous pensons ; Mais aussi de la façon dont nous nous comportons vis-à-vis de nos semblables, de la nature, de la mère-Terre, et surtout vis-à-vis de ceux qui souffrent le plus ici-bas : les animaux.


Voici ci-dessous un excellent documentaire vidéo... Riche de témoignages, démontrant mathématiquement l'origine de l'appauvrissement  de l'humanité et la première cause de ses souffrances...
Il en découle des solutions simples, pour vivre plus heureux, longtemps et en meilleure santé...




Les animaux s’adressent aux hommes :
Faites en sorte que les chasseurs et ceux qui nous posent des pièges ne puissent plus vivre de leur activité brutale et sournoise. Car si nos corps morts ne servent plus de nourriture, ils n’auront plus de raison de continuer à nous tuer.
Nous les animaux, vous demandons du fond du cœur :
Ne mangez pas notre chair.
Si la consommation de viande diminue, la violence qui règne dans les forêts et dans les champs, diminuera elle aussi toujours plus.

S’il-vous-plait, s’il-vous plait, faites en sorte que vos habitudes alimentaires ne fassent plus de victimes. »
Les animaux d’élevage lancent un appel à l’aide :
« Nous sommes élevés dans le seul but d’être abattu. Nous vivons enfermé dans des étables horribles. Nous aussi, nous sommes des êtres de la création, et nous ressentons de la même façon que vous ; nous ressentons la peur, la souffrance, la joie.
Beaucoup d’entre-nous sont des bovins condamnés à l’abattoir parce que des hommes veulent manger notre chair. Nous sommes entassés dans des espaces étroits, et nous ne pouvons quasiment pas bouger.
Nous vivons sur un sol métallique ressemblant à un grillage, et au travers duquel tombe nos excréments. De sorte que nous sommes contraints à végéter dans une atmosphère acre.
S’il-vous-plait, s’il-vous plait, Ne nous mangez pas, et faites preuve d’AMOUR du prochain.
Regardez-nous dans les yeux et vous verrez que nous aussi les bovins, sommes aussi des êtres de la création, et qu’ainsi nous sommes vos prochains, puisque La Grande Conscience est l’Unité dans l’Animal, la Plante et la pierre sur la Terre entière, dans le Cosmos entier.
Nous les Bovins, nous respirons comme vous.
Vous aussi vous aimez la liberté.
Vous aussi vous respirez et souhaitez qu’aucun homme ni aucun animal ne vous hôte consciemment la Vie.
S’il-vous-plait, s’il-vous plait, Ne nous mangez pas, ainsi les profits des propriétaires des ghettos d’animaux s’amenuiseront peu à peu, car les animaux ne seront plus élevés pour leur chair, eux qui sont dotés du même souffle que vous les hommes.
Le Souffle c’est la Vie. C’est Le Créateur qui l’insuffle.
S’il-vous-plait, ne nous privez pas de la Vie pour satisfaire votre désir de manger de la viande. Les oies, les canards, les poules, tous les animaux sûr et dans la terre, tous les animaux dans l’eau, tous les animaux dans l’air lancent cet appel :

Laissez-nous vivre !

s’il-vous plait, s’il-vous plait, Ne nous mangez pas !

Donnez-nous une voix en ce monde cruel. »



Les animaux dans les laboratoires de vivisection nous supplient :

« Vous les hommes aidés à ce que cessent ces horribles cruautés, les tortures auxquels nous des êtres vivant sommes soumis.
Vous les hommes, vous ne voulez pas non plus servir d’objet d’expérimentation.
Vous non-plus, ne voulez pas être torturés.
Nous, les animaux martyrisés et torturés, nous souffrons ; tout comme vous les hommes, nous ressentons la souffrance, les douleurs les supplices.
Nous aussi, nous avons peur de la mise à mort préméditée, presque toujours précédée de tortures.
S’il-vous-plait, s’il-vous plait, aidez-nous !
Et faites naître dans vos cœurs d’hommes l’Amour de Jésus, du Christ qui aimait les animaux et tout ce que porte la terre.
Nous crions : Grâce ! Nous implorons votre aide, votre compassion.
S’il-vous-plait, s’il-vous plait, vous les hommes, donnez-nous une voix à nous les animaux.
Ne nous mangez pas ! Ayez de la compassion envers nous.
Ressentez ce que nous vivons. Si vous faites cela vous commencerez à nous aimer.
Et la Paix s’installera peu à peu dans les forêts, dans les champs, dans les étables, dans l’eau, dans l’air et dans les laboratoires. »
Autre demande :
« Quelles que soient les saisons, qu’il fasse froid ou chaud, beaucoup d’entre-nous sont parqués dehors sans abris ni protection…
Aidez-nous à avoir un toit sur la tête comme vous en avez un.
Ressentez dans votre cœur, vous les hommes, ressentez que nous les animaux, nous sommes vos petits frères et sœurs.
Si des personnes qui nous aiment, pouvaient nous venir en aide, en nous construisant des abris, et en mettant à notre disposition des espaces dans lesquels nous puissions vivre, des espaces qui nous offre une nourriture saine, telle que la terre-mère l’a prévue pour nous, une nourriture dépourvue d’engrais chimique et de pesticide.

S’il-vous-plait, s’il-vous plait aidez ceux qui aiment les animaux à nous construire des abris, et à nous procurer de la nourriture saine, tout comme vous le souhaiteriez également.
Jésus a enseigné l‘AMOUR pour toutes les créatures, les hommes, les animaux.
Même si les institutions ecclésiastiques sectaires et hégémoniques se sont rendu coupable d’avoir soustrait bon nombre de ces témoignages de votre bible.
Cher ami, Laisses les animaux te regarder dans les yeux…
Et tu ressentiras ce qu’ils veulent te dire !
Sans cesse ils répètent : S’il-vous-plait, s’il-vous plait, aidez-nous !
Respirons AVEC les animaux !
Alors ce monde deviendra plus lumineux.
Et le Royaume de Dieu viendra parmi nous.
C’est la paix dans nos cœurs et dans nos sentiments.
Si nous avons fait une place pour les animaux dans notre cœur, nous avons alors appris à aimer un peu plus.
Ainsi grandi également notre amour pour Dieu et pour notre prochain et la paix se fait en nous.
L’Esprit du Christ nous dit :
« Soyez juste, Soyez Miséricordieux envers toutes les créatures qui existent. Ce que vous faites au moindre de mes enfants, vous le faites à Moi-même, car Je suis en eux, et ils sont en Moi.
Oui, Je suis dans toutes les créatures et toutes les créatures sont en Moi. Je me réjouis de toutes leurs joies, et je souffre de toutes leurs peines Moi aussi.
C’est pourquoi Je vous dis, soyez bon les uns envers les autres, envers toutes les créatures de Dieu.
(…)
Celui qui entend ma parole et la suit, est un homme avisé qui a construit sa maison solidement sur le roc. La pluie vain, les eaux montèrent, les vents soufflèrent autour de cette maison, et elle ne s’effondra pas car elle était bâtie sur un rocher.
Celui pourtant qui entend « Ma Parole » et ne la suit pas, est à comparer à un homme insensé qui a construit sa maison sur du sable. Et la pluie vain, les eaux montèrent, les vents soufflèrent sur sa maison, et elle s’effondra en grand fracas. »
Selon le commandement de l'amour du prochain, chacun devrait porter le fardeau de son prochain. Mais l'amour du prochain devrait également être apporté au monde animal et à la Terre, car les animaux sont animés par le même souffle que les hommes.
Le souffle, c'est la vie.
Aucun être humain n'a donné le souffle à un autre.
Personne non plus ne peut donner le souffle aux animaux, qui sont comme nous des êtres sensibles.
Un être humain n'est pas non plus capable d'apporter à la Terre mère son élixir de vie, les quatre forces élémentaires.
Par conséquent, nous les hommes, nous ne devrions pas tuer consciemment des hommes ou des animaux et abuser de la Terre.
La force vitale vient uniquement de Notre Père. Ni les animaux, ni la Terre ne nous appartiennent.
La force vitale de notre souffle nous est donnée, jusqu'à ce que notre âme passe dans l'au-delà, où nous ne pouvons rien emporter de ce que nous appelons sur Terre " nos biens ".
Par contre nous pouvons faire le bien. C'est pourquoi des organisations caritatives demandent de l'aide pour soulager la détresse des hommes, surtout dans le Tiers-Monde. C'est tout à fait bien, car chacun devrait porter le fardeau de son prochain.
Entre temps, une chose est claire : aucun homme sur cette terre ne peut être sûr d'être épargné par les turbulences en tous genres.
Les éléments déchaînés - ouragans, inondations - ne s'arrêtent pas à l'étiquette que porte quelqu'un.
Dans cette situation de détresse générale, certains comprennent qu'il leur faut vivre en unité avec leurs prochains.
Les animaux aussi font partie de la grande unité qui inclut les hommes et la Terre. Partout, la souffrance et la détresse des animaux sont inimaginables.

Les hommes dans le besoin ont une voix dans ce monde, à travers d'autres personnes, à travers des organisations caritatives ; les animaux par contre sont dégradés par les hommes au rang de créatures sans-droits ; dans nos sociétés ils n'ont pas de droits et peu de gens leur donnent une voix.
S’il-vous-plait aidez-nous à leur donner une voix,
Le Collectif ardéchois pour les Hommes, les Animaux, et la Nature

Tri-Yann, groupe Celtique Anti-Corrida

Albert Einstein (1879-1955) disait : "Le végétarisme, par son action purement physique sur la nature humaine, influerait de façon très bénéfique sur la destinée de l'humanité.
Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d'opter pour une diète végétarienne.
Je pense que les transformations et les effets purificateurs d'un régime végétarien sur l'homme sont très bénéfiques à l'espèce humaine. Par conséquent, en choisissant le végétarisme, on sera à la fois heureux et paisible. "





Le Mahatma Gandhi disait : "Je crois que le progrès spirituel exige de nous que nous cessions de tuer les autres êtres vivants pour nos besoins corporels.
S'abstenir de viande est d'un grand secours pour l'élévation de l'âme.
Vous devez incarner le changement que vous souhaitez voir se produire dans le monde.
La grandeur d'une nation et son avancement moral peuvent être appréciés par la façon dont elle traite les animaux. "



Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s'entre-tueront.
Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l'amour (Pythagore).



Lectures intéressantes :


« Perles de Sagesse du Peuple Animal », de Dawn Baumann Brunke, Editions Ariane., Un livre formidable ou l’on peut lire la retranscription de quantités de communications télépathiques de communicateurs avec des animaux très divers.
Quelques sites utiles :


Renaud, ANti-Corrida

Paroles de paix et de sagesse ...


... pour l'unité entre les hommes,les animaux, la nature, la Terre et la Vie sous toutes ses formes.






"On reconnait le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux."


"Vous devez incarner le changement que vous souhaitez voir se produire dans le monde."

Gandhi







Notre mère terre est en train de vivre un malaise parce que nous oublions que nous sommes ses enfants.

Nous l'offensons à croire que nous dirigeons sa destinée alors que notre ignorance est si grande et que la seule chose que nous faisons est de mal utiliser l'énergie de nos vies.

Nous avons créé tant de différences qui n'existent pas, alors que nous sommes un seul être. Nous devons supprimer tout ce qui nous a bloqués, qui nous retient, tant de vices, d'habitudes qui ne servent à rien et que nous pouvons transformer pour le service véritable de notre époque.





Si nous sommes capables d'avoir une bonne relation avec les plantes, avec les oiseaux, avec les poissons, avec tous les êtres qui existent, nous pouvons reconnaître et nous rendre compte de toutes les histoires et les mémoires qui ont été intentionnellement transformées négativement.

Originellement, elles ont été transmises d'une certaine manière, ensuite elles ont été changées avec l'intention d'abuser de la terre et de ne pas reconnaître le sacré originel. Pour cela, nous avons la tâche de nettoyer tout ce qui recouvre notre vérité.

Il y a tant d'abus avec les produits de la nature, ils sont dans les mains des laboratoires et des capitalistes qui dictent ce qui doit être fait et qui déterminent les produits chimiques qui n'ont plus rien à voir avec la nature de la plante.

Tout est altéré, la laitue, les tomates, les fruits, des choses essentielles comme le lait. Ils n'ont plus l'esprit d'avant. Ils sont le résultat d'un abus, d'une quantité produite.

Par exemple, il est tellement cruel de voir comment sont enfermées les poules pour qu'elles grossissent. Tout ceci crée des maladies et problêmes parce qu'il n'y a pas de relation naturelle, on ne leur donne pas l'espace que le Grand Esprit leur donna naturellement.

Qui sommes-nous pour les enfermer par le seul fait qu'ils sont des aliments ? Ils se convertissent en aliments forcés, exagérément développés, loin de leur nature.

Comment pouvons-nous dire qu'il y a une relation saine puisque la santé s'éteint peu à peu de la terre, puisque la majorité des gens ne connaît pas la réalité de ce qu'elle mange et vie



Ce préjudice est produit intentionnellement par ceux qui ne se soucient pas de la vérité. Il y a un déséquilibre si grand que nous avons dépassé les limites de l'équilibre, rapidement nous allons vivre les conséquences de ce déséquilibre et nous ne sommes pas préparés à cela. I

Nous devrions assumer la responsabilité d'enseigner aux garçons et aux filles que la beauté est dans leur coeur, dans l'attention qu'ils portent aux choses, dans les plantes, les animaux, leur enseigner un profond respect pour la vie, comprendre la nature de la vie.

Si on leur transmettait que, pour pouvoir manger, il faut d'abord planter et ensuite cultiver, qu'il y a tout un processus, alors l'enfant apprendrait cela.

On doit lui raconter l'histoire de ses propres parents, ensuite de ses grands-parents, etc, ainsi jusqu'à arriver à ses racines, alors il connaîtrait son histoire.


Ensuite vient l'histoire des voisins, de ceux qui ont fait quelque chose pour leur peuple, dont la vie est arrivée à nos oreilles comme un enseignement important, cela peut être l'histoire d'un paysan qui a travaillé la terre.

Nous savons qu'il faut d'abord ramasser beaucoup de graines, et les planter dans la terre ; puis arroser et prendre soin d'elles, peu à peu la terre te le rendra multiplié.

Pour cela, il faut de l'amour et de l'attention, sans mettre des engrais, simplement être attentif que tout aille bien, qu'elles n'aient pas soif ou trop d'eau, la mesure juste.



Avoir la mesure juste en toute chose. C'est bien d'apprendre aux enfants de ne pas gaspiller la nourriture et l'eau, de leur permettre de les apprécier, de les valoriser. Si nous ne leur enseignons pas la responsabilité, ils vont vivre négligemment, sans respect et amour. On doit les former de manière équilibrée.





"Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie.
C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.


Discours prononcé en 1875 - Sitting Bull






"La différence entre les Blancs et les Indiens, c'est que les blancs pensent que la nature leur appartient, tandis que les indiens pensent que c'est eux qui appartiennent à la nature."

Indien inconnu connaissant les mentalités de son peuple et des blancs.



" Nous voyions la main du Grand Esprit dans presque tout: soleil, lune, arbres, vent et montagnes. Parfois, nous l'approchions à travers toutes ces choses.
était- ce si mal? Je pense que nous croyons sincèrement en l'être suprême. ...
Les hommes qui vivent près de la nature et du maître de la nature ne vivent pas dans l'obscurité."
Tatanga Mani, indien stoney.



CHEF SEATTLE
Comment peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre; cette idée nous semble étrange; la fraîcheur de l'air et le scintillement de l'eau ne nous appartiennent pas.
Comment pouvez-vous nous les acheter ? Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple, chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque brume dans les bois sombres, chaque clairière ou chaque insecte bourdonnant est sanctifié dans la mémoire et l'expérience de mon peuple; la sève qui court à travers les arbres charrie les souvenirs de l'homme rouge.
Nous faisons partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos soeurs; le cerf, le cheval, le grand aigle, ceux-là sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs de la prairie, la chaleur du corps du cheval sauvage et l'homme, tout cela appartient à une même famille.
L'eau étincelante qui court dans les torrents et les rivières, n'est pas que de l'eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir qu'elle est sacrée et que chaque reflet dans l'eau limpide des lacs parle des évènements et des traditions qui ont marqués la vie de mon peuple.
Le murmure de l'eau, c'est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos soeurs, elles étanchent notre soif, elles portent nos canoés, et nourrissent nos enfants.
Si nous vous vendons notre terre, il faudra vous en souvenir; et il faudra apprendre a vos enfants que les rivières sont nos soeurs et les vôtres, et désormais vous devrez donner aux rivières la tendresse qu'on accorde à toutes soeurs.
Dans les villes de l'Homme Blanc il n'y a pas de coin tranquille, nulle part on ne peut y écouter bruire les feuillages du printemps ou le froissement d'ailes des insectes, mais peut-être est-ce pour cela que je suis un sauvage et ne comprend pas.
Le fracas me semble insulter mes oreilles, et qu'y a t'il dans la vie d'un homme, s'il ne peut écouter le cri solitaire d'un engoulevent ou les discussions des grenouilles autour d'un étang, la nuit ?
Je suis un Homme Rouge et je ne comprend pas; l'indien préfère le bruit subtil du vent qui ride la surface d'un étang et l'odeur du vent, purifié par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon. L'air, l'air est précieux à l'Homme Rouge, parce qu'il sait que toute chose partage le même souffle; la bête, l'arbre et l'homme. Ils partagent tous le même souffle.

Chaque groupe avait sa langue, ses traditions, son organisation sociale. Mais toutes entretenaient avec la nature et les animaux le même respect et le même amour filial.
" Les animaux, les plantes et les hommes étaient frères de sang. Ils veillaient à ce que l'harmonie et la paix du monde soit respectée."


"Traitez la terre, la nature et les animaux comme il se doit; elle ne vous a pas été donné par vos parents, elle vous a été prété par vos enfants. Nous n'héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. Nous sommes plus que la somme de notre savoir,
nous sommes le produit de notre imagination."

Vieux Proverbe


"Quand j'étais un petit enfant dans un monde merveilleux, je préférais mes excursions dans des jardins naturels où on entends la voix du Grand Esprit dans le chant des oiseaux, dans le ruissellement de puissants cours d'eaux, et dans l'odeur agréable des fleurs. Si ça c'est du Paganisme, alors oui, finalement.....je suis un Pagan."
Zitkala-Sa

"Nous devons protéger les forêts pour nos enfants , petits-enfants et les enfants à naître. Nous devons protéger les forêts pour ceux qui ne peuvent pas s'exprimer eux-même, comme les oiseaux, les animaux, les poissons et les arbres."
Quatsinas (Chef Héreditaire Edward Moody), Nuxalk Nation


En ces temps là , la recherche de l'équilibre et le maintien de l'harmonie devient des préoccupations de tous les jours qui orientent et conditionnent la vie et les actions de tous.

Le cercle constitue une approche globale de la compréhension de la vie et des êtres vivants. Dans le cercle, tous les éléments de la création, soit les humains, les animaux, les plantes, l'air, le feu, l'eau, la terre, les étoiles, etc. forment une unité de la vie indivisible.



L'amour et la lumière émanent de tout l'univers. Des étoiles jusqu'à la terre en passant par le coeur de tous les êtres. Vous êtes aimés à chaque instant.

Une fleur vous aime lorsque vous la regardez. Le soleil vous aime lorsqu'il vous réchauffe et vous éclaire. Le vent vous aime lorsqu'il vous caresse. La pluie vous aime lorsqu'elle s'offre à vous.

La nature entière vous aime. L'intelligence créatrice de la nature déploie sa création pour goûtter à la joie de la vie. La vie est magique, le merveilleux c'est de voir cela à chaque instant.

Bien souvent on se surprend à s'évader dans le monde de la pensée pour rêver à d'autres cieux, à d'autres mondes ou à un monde meilleur, au passé ou au futur, mais le merveilleux c'est ce qui se déroule à l'instant à l'intérieur de chacun et autour de nous, car c'est en ce moment même que la vie se crée et se déploie en silence.

Parfois nous aimerions que cela soit différent, que les choses changent, que les êtres s'éveillent, nous pensons que nous seront plus heureux quand ceci ou cela aura changé et nous avancerons comme ça tout au long de notre vie en attendant un futur meilleur et en ratant complètement le présent.

La vie, l'intelligence de la vie ne se pose pas de questions, elle Est tout simplement, elle se manifeste. Etre UN avec la vie, c'est aller avec elle, être totalement présent avec ce qu'elle nous offre à l'instant.

La vie est mouvement, rien n'est statique, tout est en constante évolution et en perpétuel changement, c'est à nous d'aller au rythme de la vie et d'accompagner les changements, sans craintes ni impatience, les changements se feront de toutes façons, c'est inéluctable.

Soyons confiants. Soyons doux envers nous-même et envers les autres. Soyons patients.




Nous rendons gràces à notre mère, la terre, qui nous soutient.
Nous rendons gràces aux rivières et aux ruisseaux qui nous donnent l'eau.
Nous rendons gràces à toutes les plantes qui nous donnent les remèdes contre nos maladies.
Nous rendons gràces au maïs et à ses soeurs les fèves et les courges qui nous donnent la vie.
Nous rendons gràces aux haies et aux arbres qui nous donnent leurs fruits.
Nous rendons gràces au vent qui remue l'air et chasse les maladies.
Nous rendons gràces à la lune et aux étoiles qui nous ont donné leur clarté après le départ du soleil.
Nous rendons gràces à notre grand-père, Hé-No, pour avoir protégé ses petits-enfants des sorcières et des reptiles et nous avoir donné la pluie.
Nous rendons gràces au soleil qui a regardé la terre d'un oeil bienfaisant.
Enfin, nous rendons gràces au Grand Esprit en qui s'incarne toute beauté et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants.

Prière Iroquoise
Le silence est l'équilibre absolu du corps, de l'esprit et de l'âme.
L'homme qui préserve l'unité de son être reste à jamais calme et inébranlable devant les tempêtes de l'existence - pas une feuille qui bouge sur l'arbre, pas une ride à la surface étincelante du lac... Voilà aux yeux du sage illettré, l'attitude idéale et la meilleure conduite de vie.
Si vous lui demandez : Qu'est-ce que le silence ? , il répondra : C'est le Grand Mystère ! Le silence sacré est Sa voix !
Si vous demandez : Quels sont les fruits du silence ? il dira : C'est la maitrise de soi, le courage vrai ou l'endurance, la patience, la dignité et le respect. Le silence est la pierre d'angle du caractère.
Ohiyesa

Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.

Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.

Si tu ne vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même.

Tentes de vivre une longue vie et
mets ta vie aux services des autres.

N'abuse de personne ni de rien de vivant.
Tecumseh, chef shawnee (1768-1813)

La beauté devant moi fasse que je marche
La beauté derrière moi fasse que je marche
La beauté au-dessus de moi fasse que je marche
La beauté au-dessous de moi fasse que je marche
La beauté tout autour de moi fasse que je marche
Strophe du Kledze Hatal, chant shaman navajo.

Qu'est-ce que la vie ?
C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit.
C'est le souffle d'un bison en hiver.
C'est la petite ombre qui court dans l'herbe
et se perd au coucher de soleil.
Crowfoot, chef blackfeet (1821-1890).



Nous étions un peuple sans loi, mais nous étions en très bons termes avec le Grand Esprit, créateur et maître de toutes choses. Vous Blancs, présumiez que nous étions sauvages.

Vous ne compreniez pas nos prières. Vous n'avez pas essayé de les comprendre. Quand nous chantions nos louanges au soleil, à la lune ou au vent, vous disiez que nous adorions des idoles.

Sans nous comprendre, vous nous avez condamnés comme des âmes perdues, simplement parce que notre culte était différent du vôtre.

Nous voyions la main du Grand Esprit ( la vie ) dans presque tout : soleil, lune, arbres, vent et montagnes. Parfois, nous l'approchions à travers toutes ces choses. était-ce si mal ? Je pense que nous croyons sincèrement en l'être suprême ; d'une fois plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens...

Les Indiens qui vivent près de la nature ne vivent pas dans l'obscurité.

Saviez-vous que les arbres parlent, ?

Ils le font, cependant, ils ont leur langage .

Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui, c'est que les Blancs n'écoutent pas.

Ils n'ont jamais appris à éouter les Indiens, aussi je doute qu'ils écoutent les autres voix de la nature.

Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris : tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit.

Tatanga Mani ou Walking Buffalo, indien stoney (1871-1967)


O Grand Esprit, dont j'entends la voix dans les vents et dont le souffle donne vie à toutes choses, écoute-moi.

Je viens vers toi comme l'un de tes nombreux enfants ; je suis faible... je suis petit... j'ai besoin de ta sagesse et de ta force.

Laisse-moi marcher dans la beauté, et fais que mes yeux aperçoivent toujours les rouges et pourpres couchers de soleil.

Fais que mes mains respectent les choses que tu as créées, et rend mes oreilles fines pour qu'elles puissent entendre ta voix.


Fais-moi sage, de sorte que je puisse comprendre ce que tu as enseigné à mon peuple et les leçons que tu as cachées dans chaque feuille et chaque rocher.

Je te demande force et sagesse, non pour être supérieur à mes frères, mais afin d'être capable de combattre mon plus grand ennemi, moi-même.

Fais que je sois toujours prêt à me présenter devant toi avec des mains propres et un regard droit.

Ainsi, lorsque ma vie s'éteindra comme s'éteint un coucher de soleil, mon esprit pourra venir à toi sans honte.
Prière ojibwa.
LE LIVRE :
"Paroles indiennes"
Textes d'Amérique du Nord
recueillis par Michel Piquemal
édition Albin Michel
Carnets de Sagesse



Albert 2 de Monaco Signataire contre les Corridas

Si l'homme se considérait comme une partie de la nature ce qu'il est, il n'aurait pas idée d'exploiter les animaux et de les faire souffrir, car il saurait q'en agissant ainsi il agit contre lui même.


Tout ce que fait un indien, il le fait dans un cercle
Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde.
Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré.
Tout ce que fait le pouvoir de l'univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi.

Le vent, dans sa plus grande puissance, tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle.

La lune fait de même, et ils sont ronds l'un et l'autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient.
La vie d'un homme est un cercle d'enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le pouvoir se meut. Aussi nos tentes étaient rondes comme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle, le cercle de la nation, nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit.


Elan Noir, indien Sioux

Nous devons tous apprendre à nous voir comme une partie de la Terre, non comme un ennemi qui vient de l'étranger pour imposer sa volonté.
Nous qui connaissons le secret de la nature, savons que nous sommes également une partie vivante de cette terre et que nous ne pouvons agir avec violence contre elle sans que cela se retourne un jour contre nous. (Lame Deer)
Les indiens savaient que le coeur d'un homme qui s'éloigne de la Nature devient dure, c'est pourquoi, ils éduquaient leurs enfants à une communication fine, positive, emplis de respect envers elle - l'homme blanc pense avec son intellect et pas avec son coeur....
La paix n'est pas seulement le contraire de la guerre - pas seulement une accalmie entre deux guerres - La paix est bien plus, la paix est la Loi de la vie qui s'épanouis dans la justice véritable...
Quand les hommes se sont tellement éloigné de tout ce qui vie, de la nature, de ce que le Grand Esprit a créé, alors ils oublient rapidement Sa Loi (Tompa Mani)
La nature qui nous entoure est emplie de symboles qui nous enseignent le sens de la vie véritable, mais les hommes n'ont plus de temps, tellement ils sont préoccupés par leurs biens personnels.
Nous les indiens, avons appris à comprendre avec le coeur le language de la Terre, du soleil, du vent, et de la pluie ; des pierres, des arbres,et même des petits insectes comme les fourmies, de la vie qui s'écoule en toute chose.
Les indiens ressentaient l'esprit du Grand Esprit créateur dans la nature entière, la force de la vie créatrice qui est présente en toute chose -
La vie et la pensée indienne était fondamentalement emplie de gratitude et de respect envers la vie, ils se sentaient comme partie intégrante de la Mère Terre, de la nature -
Pour eux, toute la création est expresion de la vie qui est unité, que se soit la terre, l'eau, la pierre, les plantes, les arbres, les animaux et les hommes - c'est pourquoi leur comportement envers la création était emplis de respect.
Dans la maladie, ils voyaient la cause dans le fait que l'homme avait détruit l'harmonie entre l'homme et la nature, avec la création du Grand Esprit, l'unité de la vie.
Ils priaient pour la paix, pour le bien des peuples, pour que la nature donnes de beaux fruits, que les hommes soit en bonne santé, heureux et joyeux dans leurs coeurs -
ils priaient pour que chaque homme habitant sur la terre, pour chacun - Et pas seulement pour les hommes ; également pour les animaux, pour les plantes, pour la nature entière, pour tout ce qui porte la vie en soi...
... En ce temps là, nous vivions heureux dans notre pays et nous étions jamais affamé - La Mère Terre nous donnait tous ses fruits dont nous avions besoin - Les deux jambes et les quatre jambes vivaient en paix l'un à côté de l'autre, jusqu'aux jour où l'homme blanc est venu pour détruire, tuer, voler, propager mort et destruction.
Pour nous la vie est sacrée, la nature, les animaux, les hommes - Les blancs n'ont jamais euent de respect envers la terre et tout ce qui y vit, partout où l'homme blanc est passé, la Mère Terre est devenue malade, endomagée, polluée, stérile...



Tous les hommes ont été créés


par le même Esprit Divin.

Nous sommes tous frères.

Notre terre est la mère
de tous les êtres humains,
et tous devraient
bénéficier de ses bienfaits
de manière égale.

Je sais que nous autres, Indiens,
devons changer...

Nous voulons seulement
avoir les mêmes droits que

les autres hommes,
nous voulons être comme
faisant partie de l'humanité.




Parole de respect et d'unité envers la vie
sous toutes ses formes.
Je Suis tout en tout.
Regarde le buisson et tu Me trouveras.
Soulève la pierre et tu Me trouveras.
Regarde les étoiles et tu Me percevras.
Regarde profondément en l'homme et tu te trouves toi-même et Me trouves,
Moi aussi, le Soi en toi.
Regarde l'animal et tu Me trouves.
Ressens le vent et tu Me perçois.
Regarde la goutte d'eau et tu te vois en Moi.
Car Je Suis la vie en tout,
et tu es la vie en tout,
et tout est en Moi, et tout est en toi.
Nous sommes unis en Moi, le grand Tout-Un
qui est éternellement,
le courant de l'Etre et l'Etre personnifié.
Je suis le courant de l'univers et la goutte elle-même.



Dans ce que tu vois, Je Suis.
Dans ce que tu entends, Je Suis.
Je Suis tout-en-tout, le Tout.
Si tu t'es éveillé au Tout, alors tu es l'Etre.
Tu contemples l'Etre.
Tu entends l'Etre et tu parles la langue de l'Etre.
Tu Me contemples, tu M'entends et tu M'exprimes ; car Je Suis le Tout en toi.


Je Suis le Tout en ton prochain,
en toi,


dans la fleur, dans le brin d'herbe et dans la pierre.
Je Suis à toi, tu es à Moi.
Je Suis l'univers et tu es l'univers en Moi, l'univers.
Tu ne poses pas de question,
tu sais.
Tu ne vois pas, tu contemples.
Tu n'écoutes pas, tu entends et tu sais.




La Vérité Vaincra.